Divorce Info Service

Un divorce rapide et sans douleur, c’est bien sûr le vœu de la plupart des époux qui s’apprêtent à se lancer dans cette procédure. Depuis 2008, des lois ont été promulguées pour rendre le divorce rapide possible : mais faut-il pour autant le privilégier systématiquement ?

Aujourd’hui, le divorce rapide est possible à condition d’opter pour un divorce amiable. La principale cause responsable des longs délais d’attente pour un divorce est en effet l’engorgement des tribunaux. Pour couper court au problème, une loi a donc été adoptée en 2008, qui permet aux époux qui s’accordent sur l’ensemble des points afférents au divorce, de se passer de juge et d’avocat pour officialiser leur séparation. Le divorce rapide se déroule désormais devant un notaire qui se charge d’enregistrer en bonne et due forme les dispositions prises par les époux.

Si le divorce rapide est indéniablement un bienfait pour les couples sans enfants et ne possédant aucun bien matériel de grande valeur, il peut toutefois s’avérer être un cadeau empoisonné pour les autres. Afin de bénéficier d’un divorce rapide, les époux peuvent en effet être tentés de faire des concessions à leur partenaire, qu’ils regretteront par la suite…

Le divorce rapide est également plus difficile à vivre lorsque la décision de la séparation n’est pas conjointe et émane de l’un des deux époux seulement. Dans ce cas, une procédure plus longue peut aussi avoir du bon, dans la mesure où elle permet à chacun de réaliser pleinement les répercussions de cette décision, puis de faire son deuil de la vie commune. Si le divorce rapide est évidemment une avancée, c’est aussi une mesure à utiliser avec prudence : le bon déroulement d’un divorce est indispensable pour les enfants comme pour les époux qui vont devoir reconstruire leur vie.